Dans son dernier rapport, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) indique que le taux d’accidents de travail en France est d’un « niveau relativement stable depuis 2013 ».
Selon cette étude, ces accidents de travail touchent plus les ouvriers que les cadres et impactent plus les hommes que les femmes.
Par ailleurs, sur l’année 2019, 3 régions étaient particulièrement concernées par ces accidents de travail :
– Le Languedoc Roussillon avait une moyenne de 43,5 accidents pour 1000 salariés,
– La Bretagne affichait un indice de fréquence de 41,5 accidents pour 1000 salariés,
– Les Pays de la Loire comptabilisaient 40,8 accidents du travail pour 1000 salariés.
A contrario, toujours sur l’année 2019, l’Ile-de-France a enregistré la sinistralité la moins forte (21,5 accidents sur 1000 salariés).
En effet, cette statistique s’explique par le fait que l’emploi francilien est principalement concentré dans les secteurs tertiaires qui sont faiblement accidentogènes.
Enfin, la DREES observe que le secteur le plus touché est le BTP, avec au cours de l’année 2019, 33 accidents pour 1000 salariés, contre 20,7 sur l’ensemble des secteurs.
Certaines activités de service, notamment l’intérim, la santé ou le nettoyage sont également de plus en plus impactées.
Néanmoins, grâce au développement des actions de prévention des risques professionnels de ces dernières années, le nombre d’incapacités permanentes s’est élevé à 34 000 en 2019 et est en baisse continue depuis 2013.